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Récap : Lost Lands 2021, une édition (pré)historique !

C’était avec une grosse désillusion que l’année dernière, le mythique Lost Lands, le festival du Dj Excision, annonçait l’annulation de son édition 2020.

Mais en 2021, les dinosaures étaient bel et bien de sortie pour cet événement qui a fait trembler la terre américaine pendant trois jours.

En effet, ce week-end la bass music a envahi la Legend Valley dans l’Ohio (USA) avec au programme les plus grands noms de la Dubstep (Brostep pour les intimes) et de la Drum & Bass tels que Barely Alive, Liquid Stranger, Modestep, Must Die!, Slander, Svdden Death, Zomboy, Virutal Riot, Spag Heddy et bien d’autres dont la présence évidente du principal acteur du festival : Excision. 

Une programmation dantesque
Certes, il suffit de lire les noms déjà cités pour pouvoir dire que le festival allait être d’une grande qualité. Au total, ils étaient environ 160 répartis sur trois jours sur les quatre stages. Un chiffre impressionnant qui témoigne de l’amplitude du festival. Si le nombre de têtes d’affiches déborde du line-up, de nombreux artistes moins exposés comme Yookie, Hydraulix, Vampa, Lev3l, Hairitage, entre autres, étaient également présents.

La liste est tellement grande qu’il nous est impossible de tous les citer. Le travail réalisé par les organisateurs a été très impressionnant et l’annulation de l’édition 2020 est plus facile à digérer maintenant que cette édition 2021 a eu lieu. 

Mais revenons à nos têtes d’affiches. C’est une très bonne répartition qui a eu lieu. Le vendredi, la mainstage a accueilli les headliners Excision, Zomboy, Black Tiger Sex Machine, Trampa, Marauda, Wooli, Modestep alors que les autres stages étaient envahies par des artistes comme Boogie T, Griz, Must Die! ou encore Monxx. On pourrait alors se dire que la plupart des grands noms ont été mis le vendredi. Mais non.

Le samedi, d’autres DJ de renom comme les Slander, Liquid Strager, Virtual Riot, Sullivan King, Barely Alive, Svdden Death, Atliens et Downlink ont détruit tour à tour leur stage.

Puis, le dimanche, pour pimenter encore plus la chose et clôturer le festival parfaitement, ce fut au tour de Subtronics, Peekaboo, NGHTMRE, Phaseone, Spag Heddy, DJ Diesel (aka Shaquille O’Neal) et encore Excision de frapper les tympans des festivaliers avec leurs basses destructrices, sans parler de la centaine d’autres DJ présents sur les trois jours qui ont fait vibrer les enceintes des quatre scènes.

On continue ? Je pense que c’est suffisant. Vous l’aurez compris, c’est une programmation de légendes qui s’est emparée de la Legend Valley pour cette édition 2021 qui a marqué les esprits.   

Le bonheur en six lettres : BASSES
C’était comme si les dinosaures étaient revenus parmi nous. C’était comme si les pas de ces animaux préhistoriques retentissaient dans l’Ohio tellement la puissance qui s’est dégagée des différents sets était impressionnante. Les artistes, distribués sur 4 stages plus imposantes les unes que les autres, ont déchaîné les headbangers présents en masse pour ce rendez-vous de Bass Music. On peut dire que les barrières de sécurité ont pris un sacré coup à force d’être secouées dans tous les sens par les festivaliers à chaque drop, qui a dû déranger d’ailleurs les voisins plus d’une fois, mais ça, c’est une autre histoire. 

Pas de place pour la tranquillité. Les artistes présents pour cette édition n’auront vraiment pas eu le temps de décevoir leur public. On a pu être témoin de sets anthologiques qui ont repoussé les limites des caissons.On garde en tête notamment le set de deux heures réalisé par Excision pour le closing de la Mainstage (Prehistoric Evolution) le vendredi soir et celui d’un peu plus d’une heure du dimanche. Comme à son habitude, le Dj Canadien nous a offert un spectacle impressionnant avec ses drops métalliques ultras puissants et ses visuels préhistorico-moderne qui nous ont fait saliver de bonheur. 

Dans un autre monde
Si la programmation faisait rêver et a été parfaitement à la hauteur de nos attentes, un des autres aspects qui dénote de ce festival exceptionnel, c’est le monde dans lequel il nous plonge. Si vous rêviez de vous retrouver dans le monde de Jurassic Park (mais sans la partie où vous vous faites dévorer par des dinosaures enragés), c’était le lieu parfait pour réaliser ce rêve.

Dès les premiers pas dans le festival, nous entrons dans un univers préhistorique où les dinosaures dominent grâce à d'énormes sculptures qui nous rappellent leur pouvoir et qui viennent renforcer la puissance de la musique présente au festival.
Entourés de deux grands T-Rex, les DJs ont pu se relayer sur une stage principale immense composée de grands panneaux LED et décorée avec des peintures aux semblants mayas ou aztèques.

En définitive, c’est un voyage dans le temps qui nous a été offert par l’événement, sans mentionner les autres stages qui, à l'image de la mainstage, dégageaient une sorte de puissance rien qu’en les regardant. Un seul mot nous vient alors en tête : grandeur. 

Du côté des festivaliers, le monde préhistorique s’est dessiné également à travers leurs yeux puisqu’ils étaient nombreux à s’être déguisés pour jouer le jeu et à être venus avec une seule idée en tête : graver ce week-end dans le marbre et dans leurs souvenirs.

Puis, pour ceux qui n’ont pas eu la chance de participer à l’événement, le Couch Lands était également de la partie. Un livestream sur Twitch vous permettait de regarder le festival en direct depuis votre canapé dans une ambiance certes moins immersive mais musicalement parfaite.    

Bref ! C’était un pur bonheur de pouvoir participer à un festival d’une telle ampleur. Rendez-vous l’année prochaine pour une édition qui s’annonce encore plus forte !
#LostLandsMusicFestival

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